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Lettre manuscrite de Dom Pedro II (1889)

Lettre manuscrite de Dom Pedro II (1889)

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Dom Pedro II écrit en italien une de ses dernières lettres écrites sur le sol brésilien, exactement deux mois avant son abdication.

Lettre manuscrite de Dom Pedro II à un destinataire masculin non identifié. Une feuille. En italien. 13,5 cm x 21 cm. Rio de Janeiro, 19 septembre 1889. Excellent état. Pièce unique.

Traduction de l’italien vers le portugais

Monsieur,

Mes souvenirs de la belle ville de Florence et de ses délices culinaires sont toujours vifs et j'espère que le livre que je vous envoie sera étudié par vous.

Je n'ai pas eu de vos nouvelles depuis longtemps, notamment concernant nos études orientales.

Je ne t'oublierai pas, personne très intéressante, et je te demande de penser à moi auprès des personnes que je connais à Florence et d'offrir mes respects à ton épouse. Je me fais l'illusion que je suis votre personne intime.

Dom Pedro de Alcántara

Tijuca, 19 septembre 1889

Cette lettre, en parfait état, est très intéressante pour au moins trois raisons :

Premièrement, c'est la première lettre de Dom Pedro II en italien que j'ai entre les mains, même si je sais que l'empereur parlait et écrivait en italien, ainsi qu'en français, anglais, allemand, espagnol et tupi. On sait aussi qu'il a étudié le latin, le sanskrit, le russe, le grec, l'hébreu et l'arabe. Enfin, Dom Pedro était polyglotte, ce qui était un avantage pour sa politique étrangère, ses études scientifiques et ses voyages.

Deuxièmement, cette lettre démontre une fois de plus l'immense curiosité de l'empereur, puisqu'elle parle de cuisine, de livres et d'études orientales. Selon le Dictionnaire des orientalistes de langue portugaise :

(...) D. Pedro II, pionnier dans l'étude et la traduction des langues orientales du pays, était un orientaliste. (...)

(...) Il a consacré une bonne partie de sa vie à l'étude des langues orientales, comme l'hébreu, l'arabe, le turc et le persan, jusqu'à – littéralement – ​​la veille de sa mort, et à collectionner des livres et des photographies liés à l'Orient ; correspondu avec des experts célèbres, tels qu'Ernest Renan et Maxime du Camp ; et visita la région à deux reprises, en 1871 et 1876. Il suivit également avec un profond intérêt les Congrès internationaux des orientalistes et participa même au troisième d'entre eux, tenu à Saint-Pétersbourg, en Russie, en 1876. Il faut admettre que son ouvrage orientaliste les intérêts sont dus, d'une certaine manière, à sa mère, D. Leopoldina, ou plus précisément à sa bibliothèque, dont D. Pedro a hérité (...)

Enfin, la date de la lettre est remarquable. Le 17 septembre 1889, deux mois seulement avant la fin de la monarchie, est probablement l'une des dernières lettres que Dom Pedro II écrivit sur le sol brésilien avant de vivre la fin de sa vie en exil en France.

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