Lettre signée par Pelé (1969)

En 1969, en pleine dictature, le roi Pelé écrit au président Médici. 

• Lettre de Pelé au président Emílio Garrastazu Médici, avec l'enveloppe (on y lit : "demande de Pelé" probablement d'un assistant de Médicis).
• Une page + Enveloppe.
• En portugais.
• 16 cm x 22,3 cm (lettre).
• 23 novembre 1969, Santos.
• Condition excellente.
• Pièce unique.

Le Brésil a connu une dictature militaire de 1964 à 1985, une période marquée par la répression politique, les violations des droits de l'homme et une censure importante.

Dans cette période sombre, Pelé, considéré comme l’un des plus grands footballeurs de tous les temps, est au faîte de sa gloire. En 1969, le Brésil remporte sa troisième Coupe du monde de football. Pelé, star de l'équipe et meilleur buteur de la finale, a vu la victoire célébrée comme un triomphe national, renforçant, d'une certaine manière, la légitimité du régime militaire qui avait besoin d'une conquête mondiale pour consolider l'image d'un pays vainqueur.

Dans ce contexte, cette lettre aborde la relation controversée de Pelé avec la dictature militaire au Brésil. Sa position a généré des débats et des interprétations divergentes sur son rôle pendant cette période troublée de l’histoire du Brésil. Certains le voient comme un complice du régime, tandis que d’autres le voient comme un politicien prudent qui a simplement essayé de se concentrer sur le football.

Comme toujours, la vérité est probablement à mi-chemin. Mais il convient de rappeler que lorsqu'il a quitté l'équipe brésilienne en 1971, Pelé a affronté plusieurs hommes politiques du régime militaire du pays, a également affronté de puissants directeurs sportifs, comme João Havelange, et a dû faire face au racisme de l'opinion publique qui perdure. à ce jour, même après sa mort.

Les lettres de Pelé sont très rares, celle-ci est exceptionnelle de par le destinataire et le contexte politique et sportif. Sont également intéressants la signature atypique de Pelé, l'enveloppe et le petit texte dessus qui aurait pu être... "demande du Roi au Président".