Passer aux informations produits
1 de 3

Com certificado de autenticidade e garantia

Note manuscrite de la princesse Isabel

Note manuscrite de la princesse Isabel

Prix habituel R$ 3.500,00 BRL
Prix habituel Prix soldé R$ 3.500,00 BRL
Vente Épuisé
Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

La princesse Isabel, exilée en France, commente le sujet controversé de Vilarejos da Liberdade.

Note manuscrite de la princesse Isabel au Senhor Massa. En français. Pas de date, en France. 13,7 cm x 9,6 cm. Condition excellente. Pièce unique.

Cher Monsieur Massa

Mes remerciements pour les précieux livres que vous venez de m'envoyer à mon cher Vilarejos de Liberdade. Vous avez toute ma sympathie.

Isabelle Comtesse d'Eu

Depuis l'enfance, nous, Brésiliens, savons que le 13 mai doit être célébré, puisque c'est à cette date, en 1888, que la princesse Isabel a signé la célèbre Lei Áurea, qui a mis fin à l'esclavage au Brésil. Actuellement, nous savons que l’utilisation du mot « fin » à propos du travail forcé des Africains amenés dans le pays est pour le moins discutable, car les traces de cette pratique imprègnent encore aujourd’hui notre société. Pourtant, la Lei Áurea constitue une étape historique dans ce long chemin de recherche de l’égalité, d’où la grande importance de la femme qui l’a signée, mais après tout, quelle était la relation entre la princesse Isabelle et le mouvement abolitionniste ?

Il y a beaucoup de débats sur le véritable esprit abolitionniste du monarque qui a rendu l’esclavage illégal au Brésil. Isabelle aurait-elle agi en pensant au bien-être des esclaves ? On sait que, dans les dernières décennies du XIXe siècle, la fin de l’esclavage était déjà une voie de non-retour, même si l’aristocratie esclavagiste essayait de la retarder, comme elle l’a fait au Brésil, le dernier pays des Amériques. signer l'abolition. Malgré toute l’opposition, le train de la liberté finirait par arriver à la gare, car la pression externe et interne en faveur de l’abolition était très forte. Cela dit, le fait de signer cette loi a peut-être été, aux yeux d'Isabel, un dernier sursaut dans la lutte pour le maintien de la monarchie, une autre institution qui, à l'époque, était en train de s'effondrer. Serait-ce la seule raison de l’attitude illustre de la princesse ?

Pour relancer ce débat, de nouveaux documents historiques semblent démontrer l'intérêt de la princesse Isabelle pour le thème de l'esclavage au-delà de la situation brésilienne. L'une d'elles est la lettre dans laquelle elle vous remercie pour les livres envoyés à son cher Vilarejos da Liberdade. Mais au fait, qu’étaient ces villages ? En Afrique occidentale française, entre 1887 et 1910, les Villages de la Liberté ont été créés dans un but initialement noble : accueillir les esclaves libérés lors de l'abolition. Cependant, son utilisation fut rapidement corrompue et les villages devinrent des foyers de travail forcé pour l'administration française, qui construisit de tels villages à proximité de ses centres de pouvoir et les organisa en prisons. Les conditions de vie et de travail étaient si déplorables que les ouvriers qui parvenaient à s'enfuir préféraient se soumettre à un patron africain plutôt que de retourner servir les colonisateurs français.

De nouvelles informations mettent en lumière des aspects qui nous aident à démêler la complexité des personnages qui peuplent notre histoire. Quel pourrait donc être l'intérêt de la princesse Isabel pour ces Vilarejos da Liberdade ? Les avez-vous étudiés lors de votre séjour en France ? Peut-être que ce modèle de liberté vous a intéressé à l’appliquer au Brésil ? Dans ce cas, était-elle consciente de la véritable vocation de ces villages ? Toutes ces questions sans réponse suscitent encore une grande intrigue, mais il est vrai que la correspondance du monarque brésilien démontre une préoccupation pour le sujet.

Afficher tous les détails

Formulaire de contact